La belle histoire de "Monsieur Sécurité"

Nom
Christian Lacombe
Fonction / description
Bénévole sécurité au travail
Accroche
Un sol humide, une palette en équilibre, un camion qui recule, des cartons trop lourds… Quand on manipule des denrées toute la journée, aucun risque ne doit être négligé. C’est pour cela que les Banques Alimentaires ont toujours mis la sécurité des bénévoles et des salariés au premier rang des priorités. Rencontre avec Christian Lacombe, en charge de la sécurité à la Banque alimentaire des Pyrénées-Orientales.
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Un ange gardien qui a les pieds sur terre

S’il est dans le coin, ne vous risquez pas à oublier votre gilet orange. Question de sécurité : il garantit d’être bien vu par les véhicules qui circulent dans l’entrepôt. Et la sécurité, Christian Lacombe connaît. Il est l’ange gardien des salariés et bénévoles de la Banque alimentaire de Perpignan. « Je m’assure qu’ils travaillent dans de bonnes conditions de sécurité, je dois prévenir tous les risques d’accident de travail, par exemple avec les élévateurs, d’écrasement par les palettes, avec les manœuvres des camions, de soigner l’empilage des caisses et autre contenant », détaille-t-il. « On y pense moins que la sécurité alimentaire, alors que c’est tout aussi important ».
L’homme tire ses compétences de sa carrière de directeur des grands travaux « sur les chantiers de travaux publics : la sécurité était une priorité absolue », explique-t-il. Sa recette : faire œuvre de pédagogie. Du coup, à la Banque Alimentaire de Perpignan, plus personne n’oublie de porter les équipements de sécurité : gants, gilet orange, et chaussures de sécurité.


Photo Christian LacombeUn hyperactif au parcours atypique 

Monsieur Sécurité s’est aussi assuré que la protection incendie des nouveaux locaux était garantie, et a créé des voies de circulation au sol. Il travaille actuellement à organiser les exercices d’évacuation en cas d’alarme. « Pas facile avec des bénévoles qui ne sont pas là tous les jours. Du coup j’en ferai un chaque jour de la semaine », explique-t-il. La suite ? Mettre en place des formations sur les gestes et postures pour porter des lourdes charges sans se blesser, et de bonne conduite pour les chauffeurs. Un agenda chargé ! 
L’homme est en effet légèrement hyperactif. Durant sa carrière, il ainsi habité dans plus de 100 pays au gré des voyages et chantiers. La retraite ne l’a que peu calmé : jusqu’à il y a peu, il faisait encore de grands voyages en vélo ou à pieds de plus de 1000 kilomètres. Chaque année, il part encore faire trois semaines de bénévolat à Madagascar avec une association de médecins. A 70 ans, passé, il avoue néanmoins se résigner à lever le pied. 
Mais il continuera d’aller à la Banque Alimentaire deux demi-journées par semaine. « Cela me permet de rester actif, l’ambiance est très bonne et, pour moi qui suis un peu maniaque, l’organisation de la Banque Alimentaire de Perpignan, très structurée, est source de satisfaction », confie celui qui a découvert l’association dans le journal local, durant ses vacances. Comme quoi, le repos a aussi parfois du bon.