Tri de la Collecte : à chacun sa méthode

Chaque année, la Collecte Nationale est un moment fort pour les Banques Alimentaires. Fin 2018, ce sont 11 000 tonnes de denrées qui ont été récoltées et qu’il a ensuite fallu trier ! Un vrai défi, pour lequel chaque Banque Alimentaire a sa méthode.

Un rythme adapté à chaque structure

A la Banque Alimentaire de Lille (59), le tri est toujours en cours en ce début d’année. Une vingtaine de bénévoles trieront et classeront les 360 tonnes de denrées collectées jusqu’à mi-février. « Pour nous, la priorité est de collecter, donc nous n’imposons pas aux bénévoles de trier au moment de la Collecte. Le tri se fait soit dans une autre zone du magasin quand nous y disposons d’un espace, soit à l’entrepôt », explique Alain Legros, responsable bénévole du tri.

Dans les zones de triage, les cartons sont dispatchés en 25 catégories indiquées par des pancartes. Un nombre défini de paquets, re-contrôlés, est ensuite mis en carton. « On prend notre temps pour être précis. Au moment de la redistribution, les bénévoles savent ainsi exactement ce qu’ils vont y trouver », ajoute-t-il.    Une méthode similaire est appliquée à la Banque Alimentaire Aveyron-Lozère, mais dans un timing beaucoup plus serré puisque tout était terminé à la fin du week-end de Collecte. Une trentaine de lycéens et de scouts sont venus aider la vingtaine de bénévoles dédiés pour trier les 28 tonnes récoltées sur l’agglomération de Rodez. Le tri se fait à l'entrepôt, dès l’arrivée des camions : « Tout y est trié par nature de produits, contrôlé, mis dans des caisses-palettes d’une capacité de 200 kilos, puis pesé et rangé », détaille Claude Plenecassagne, son président. 

Une logistique qui nécessite de la flexibilité

Certaines Banques Alimentaires bénéficient d’un prêt de locaux extérieurs pour étendre provisoirement leur surface pendant le tri. C’est par exemple le cas à la Banque Alimentaire Franche-Comté (25), dont la Collecte est en hausse de 30% cette année et pour qui Pays de Montbéliard Agglomération a mis à disposition un entrepôt. Ici, le pré-triage se fait en magasin. « Du coup, le tri va beaucoup plus vite quand on récupère tout au dépôt », assure Madeleine Peduzzi, coordinatrice bénévole de la Collecte.

En théorie. Car pas de chance cette année : les caisses-palettes ne sont pas arrivées à temps. La dizaine de bénévoles préposée au tri a donc dû mettre les denrées en cartons, puis tout re-transférer dans les caisses-palettes une fois celles-ci arrivées. Ce qui n’a pas empêché l’équipe de finir le tri des 67 tonnes de dons en à peine une semaine !

 

Retrouvez le tri et l'engagement bénévole en vidéo. Merci aux élèves de l'ISCOM Lille pour ce beau reportage !